lunes, 25 de marzo de 2024

La messe au pendu

 

La messe au pendu


Anticlérical fanatique
Gros mangeur d'écclésiastiques,
Cet aveu me coûte beaucoup,
Mais ces hommes d'Eglise, hélas !
Ne sont pas tous des dégueulasses,
Témoin le curé de chez nous.

Quand la foule qui se déchaîne
Pendit un homme au bout d'un chêne
Sans forme aucune de remords,
Ce ratichon fit scandale
Et rugit à travers les stalles,
"Mort à toute peine de mort!"

Puis, on le vit, étrange rite,
Qui baptisait les marguerites
Avec l'eau de son bénitier
Et qui prodiguait les hosties,
Le pain bénit, l'Eucharistie,
Aux petits oiseaux du moutier.

Ensuite, il retroussa ses manches,
Prit son goupillon des dimanches
Et, plein d'une sainte colère,
Il partit comme à l'offensive
Dire une grand' messe exclusive
A celui qui dansait en l'air.

C'est à du gibier de potence
Qu'en cette triste circonstance
L'Hommage sacré fut rendu.
Ce jour là, le rôle du Christ(e),
Bonne aubaine pour le touriste,
Eté joué par un pendu.

Et maintenant quand on croasse,
Nous, les païens de sa paroisse,
C'est pas lui qu'on veut dépriser.
Quand on crie "A bas la calotte"
A s'en faire péter la glotte,
La sienne n'est jamais visée.

Anticléricaux fanatiques
Gros mangeur d'écclésiastiques,
Quand vous vous goinfrerez un plat
De cureton, je vous exhorte,
Camarades, à faire en sorte
Que ce ne soit pas celui-là.


La misa del ahorcado


Anticlerical fanático,
Gran devorador de eclesiásticos,
Esta confesión me cuesta mucho,
Pero estos hombres de la Iglesia ¡ay!,
No son todos unos asquerosos,
Y la prueba es el cura de nuestra parroquia.

Cuando la muchedumbre en avalancha
Colgó a un hombre en el tronco de una encina
Sin ningún tipo de remordimientos,
Este curita armó un escandalo
Y rugió a través del coro:
“¡Muerte a toda pena de muerte!”

Después, lo vimos, extraño rito,
Que bautizaba las margaritas
Con el agua de su pila de agua bendita
Y que prodigaba sus hostias,
El pan bendito, la Eucaristía,
A los pajarillos del monasterio.

Luego, remangó sus mangas,
Cogió su hisopo de los domingos
Y, lleno de una cólera santa,
Partió como en una ofensiva
A decir una gran misa exclusiva
Al que bailaba en el aire.

Fue a la carne de horca
A quien en esa triste circunstancia
Se le rindió el sagrado homenaje.
Aquel día, el papel de Cristo,
Buen atractivo para el turista,
Fue representado por un ahorcado.

Y ahora cuando graznamos,
Nosotros, los paganos de su parroquia,
No es a él a quien queremos despreciar.
Cuando gritamos “¡Abajo el solideo!”,
Hasta rompernos la garganta,
Nunca apuntamos al suyo.

Anticlericales fanáticos,
Grandes devoradores de eclesiásticos,
Cuando os comáis un plato
De curas, os exhorto,
Camaradas, para que lo hagáis de manera,
Que no esté en él, éste (cura) de aquí.