lunes, 25 de marzo de 2024

Tempête dans un bénitier

 

Tempête dans un bénitier


Tempête dans un bénitier,
Le souverain pontife avecque
Les évêques, les archevêques,
Nous font un satané chantier.

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent,
Tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
La messe nous emmerde.
A la fête liturgique,
Plus de grand's pompes, soudain,
Sans le latin, sans le latin,
Plus de mystère magique.
Le rite qui nous envoûte
S'avère alors anodin.
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl's s'en foutent
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin

Je ne suis pas le seul, morbleu
Depuis que ces règles sévissent
A ne plus me rendre à l'office
Dominical que quand il pleut

Il ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde.
En renonçant à l'occulte,
Faudra qu'ils fassent tintin
Sans le latin, sans le latin,
Pour le denier du culte.
A la saison printanière
Suisse, bedeau, sacristain,
Sans le latin, sans le latin
F'ront l'églis' buissonnière.
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.

Ces oiseaux sont des enragés,
Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
La saine et bonne vieille branche
De la croix où ils sont perchés.

Ils ne savent pas ce qu'ils perdent,
Tous ces fichus calotins,
Sans le latin, sans le latin,
La messe nous emmerde.
Le vin du sacré calice,
Se change en eau de boudin,
Sans le latin, sans le latin,
Et ses vertus faiblissent.
A Lourdes, Sète ou bien Parme
Comme à Quimper Corentin
Le presbytère sans le latin
A perdu de son charme.
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.


Tempestad en una pila de agua bendita


Tempestad en una pila de agua bendita,
El sumo pontífice con
Los obispos, los arzobispos,
Nos han montado un buen tinglado.

No saben lo que pierden,
Todos esos dichosos beatones.
Sin el latín, sin el latín,
La misa nos aburre.
En la fiesta litúrgica,
De repente, se acabaron las grandes pompas,
Sin el latín, sin el latín,
Ya no hay misterio mágico.
El rito que nos hechiza,
Se revela entonces anodino,
Sin el latín, sin el latín,
Y los fieles se largan.
¡Oh santa María madre de
Dios!, dile a esos jodidos
Monjes que nos aburren
Sin el latín.

No soy el único, ¡caramba!,
Desde que estas reglas nos tiranizan,
En ir al oficio
Dominical sólo cuando llueve.

No saben lo que pierden,
Todos esos dichosos beatones.
Sin el latín, sin el latín,
La misa nos aburre.
Renunciando a lo oculto,
Tendrán que decir adiós,
Sin el latín, sin el latín,
Al dinero de la colecta.
En la estación primaveral,
El pertiguero, el macero, el sacristán,
Sin el latín, sin el latín,
Harán rabona en la misas.
¡Oh santa María madre de
Dios!, dile a esos jodidos
Monjes que nos aburren
Sin el latín.

Estos pájaros son fanáticos,
Estos cuervos que sierran, cortan, parten
La sana y buena vieja rama
De la cruz en la que están encaramados.

No saben lo que pierden,
Todos esos dichosos beatones,
Sin el latín, sin el latín,
La misa nos aburre.
El vino del sagrado cáliz,
Se transforma en agua de borrajas,
Sin el latín, sin el latín,
Y sus virtudes se debilitan.
En Lourdes, Sete o bien en Parma,
como en Quimper Corentin,
el presbítero sin el latín
ha perdido todo su encanto.
No saben lo que pierden,
Todos esos dichosos beatones,
Sin el latín, sin el latín,
La misa nos aburre.